Un nouveau pouvoir s'élève ...

Arthas fit construire ce château avec une rapidité étonnante . Les soldats avaient "donné du courage" aux ouvriers .

Il arriva donc en grande pompe dans sa nouvelle demeure . Les soldats en armures noires montaient la garde partout . Près de 2000 hommes se tenaient là . Le Seigneur siègait dans la salle du trône . Assis sur un gigantesque siège d'obsidienne . Il avait donné des ordres : que chaques habitants ou habitantes du duché , enfants ou adultes soient amenés à lui et présentent ses respects et son alllégeance au nouveau duc . Les soldats avaient ramené tous les habitants , de gré et de force . Les capitaines assistaient à la cérémonie . Une centaines de paysan étaient déja passé lorsqu'un homme se dressa face au seigneur et cracha à ses pieds en signe de dégout et de non-soumission . En un dizaines de secondes , ce ne fut plus que débris humains et chair ... Du sang jaillissait à bouillon de sa gorge tranché et , penché sur lui , l'ombre du Seigneur ... Sa lame froide et malfaisante dans une main , l'aute mains se trouvait autour du reste de cou du pauvre homme t Arthas aspirait gouloument le sang de celui-ci devant les capitaine statique et la foule horrifiée . Il n'y eut plus un bruit et la cérémonie continua après que le corps blanchâtre du paysan fut évacué . Puis vint une magnifique femme . Le Seigneur la regarda ...

"Qui est-elle ? "

"Physalis je-ne-sais-plus-quoi , my Lord ..."

Le serviteur se prit un coup de poing pour n'avoir pas su dire son nom et le Seigneur fit signe à la jeune fille d'approché . Et lui dit d'une voix douce ... ce qui ne lui ressemblait guere :

"Quel est ton nom douce damoiselle ?"

La jeune fille approcha. Malgré la tyranie de l'homme qu'elle avait face à elle, elle ne tremblait pas. Elle répondit à sa douceur par unton neutre, respectueux.

Je m'appelle Physalis Evand. Je suis arrivée ici il y a peu. Je loge à l'auberge. C'est un honneur pour moi de vous rencontrer.

Elle fit une révérence.

Il était très impressionné par cette jeune femme . Il fit un sourire , horrible bine sûr parce qu'il n'a pas l'habitude , et lui fit signe .

"Approchez ma chère ... Evand ? C'est fort peu courant dans cette région comme nom . D'ou venez vous ? "

Il tendit une main vers elle , une lueur étrange brillait au fnd de ses yeux . Ses capitaines le regardaient bizarrement , mais leurs esprit étaient fixés sur la jeune femme .

Elle s'approcha de lui sans pour autant lui donner sa main. Elle plongea son regard dans le sien. Elle sentait tous les regards tournés vers elle. Elle en avait rarement l'habitude. Même si elle avait vécu comme duchesse, elle avait toujours été mise à l'écart des soirées mondaines. Elle ne savait pas pourquoi, mais telle était la volonté du précédent Duc et elle s'y était pliée.

Je ne sais pas d'où je viens. Je suis Orpheline. On m'a laissée à une famille de paysans dans le Duché voisin. J'ai eu envie de venir vivre ici, c'est pour cela que je suis là.

Constant, parmi l'assemblé que formait le peuple, observait la scène qui se déroulait sous ses yeux avec dégout, une lueur de révolte dans ses yeux. Ce seigneur Arthas! Qu'il crève sur son fumier et que la peste s'y mette! Le contraste entre son animosité et la la grâce naturelle de Physalis le frappait. Il ne savait pas pourquoi, au fond, de voir cette jeune femme en face de cette brute l'émouvait autant mais, du moins, il savait que si Arthas s'avisait ne serait-ce de toucher qu'un seul des cheveux de cette délicate apparition, alors il ne pourrait plus se contrôler.

Il prit un air contrit ... Une jeune fille pareil devait avoir des parents nobles ... Il fit un signe qui dit a un homme de s'approcher . Il sortit son épée et la posa sur l'épaule de la jeune femme .

"Le Seigneur sait reconnaitre la beauté et la noblesse même cachée dans le coeur d'une orpheline . Je te fait comtesse et te pris d'assister désormais à tous mes repas . Tu n'auras aucune charge et tu sera la maitresse en tous lieux du duché . La seule contrainte est d'assister aux repas . Tu peux te retirer . "

Il s'adressa à un paysan qui le regardait étrangement depuis un moment ... Le patron de l'auberge à ce qu'on lui avait dit :

"Approche et viens prêter serment à ton magnanime Seigneur ! "

Elle sourit au Duc, fit une révérence puis se retira. C'était juste un mauvais moment à passer, qui n'avait pas été si terrible. Elle craignait les suivants. Elle regarda Constant devoir s'approcher à son tour de seigneur, craignant qu'il ne revienne pas de cette présentation.

Un messager arriva interrompant la cérémonie et se dirigea vers le seigneur Arthas. Il déroula devant lui un parchemain et le lui dit après s'être présenté.

Bonjour, je suis envoyé du Roy venu vous lire un message de sa main écrit. Je cite, sa majesté le Roy Levran III:

Mon cher seigneur Arthas. J'ai été prévenu de votre nouvelle arrivée au pouvoir. Pour vous souhaiter la bienvenue au rang de Duc, la Reyne, elle même viendra quand quelques jours vous rendre visite. Je compte sur vous pour lui faire un accueil digne de son rang et de votre grandeur.

Le messager replia le parchemin et attendit une réaction de la part du nouveau Duc.

Le seigneur Arthas fit signe au messager et lui dit :

"Vous pourrez dire à sa majesté que je me montrerai digne de ma puissance ! Vous pouvez disposer !"

Alors qu'il sortait , il fit venir deux de ses hommes et leur murmura quelque chose à l'oreille , il voulait que tout soit parfait dans le duché quand viendrait la reine . Il dit donc à ses homme de ne jamais la laisser seule avec qui que se soit ! Il fit signe au paysan de partir , oubliant qu'il n'avait pas encore prêter serment .La cérémonie repris .

Le messager fit une révérence puis se retira, allant porter la nouvelle à son Roy et se Reyne.

Constant sortit d'un pas du rang que formait les paysans, et malgré sa timidité, avec la ferme intention de ne pas répondre positivement à l'ordre d'Arthas. Il regarda Physalis passé devant lui, s'attendant à recevoir les foudres du seigneur à tout moment lorsqu'un messager arriva. Tout le long de la lecture du message, Constant réfléchit à sa façon de se comporter lorsque le messager aurait finit. Lorsqu'il eut fini, Arthas lui dit de disposer, ce qu'il fit non sans quelques regrets.