Inverstigation des lieux.

Un homme, de carure imposante, entra dans l'université. Il se dirigea dans le bureau qui lui était destiné, pour entrer dans ses fonctions d'Académicien royal, autrement dit de directeur de l'université, placée sous l'autorité royale. Il rangea ses affaires dans les armoires et dans les tiroirs de son bureau,puis alla demander à des valets d'ouvrir les volets dans toutes les salles de l'université. Il entra dans l'immense bibliothèque et à l'aide d'un plumeau commença lui-même à épousseter les livres. Il les prenait délicatement les uns après les autres et allait porter dans son bureau ceux qui devaient être réparés pour des raisons diverses et variées telle qu'une page déchirée ou une couverture arrachée. Il s'arrêta un instant et alla poser un écritaux sur la porte de l'université.

Citation :

Ouverture de l'université horraires:

9h-12h 13h30-18h

Fermé le Mercredi matin (car il y a la messe), Samedi soir (car il y a la messe) et le Dimanche (jour du seigneur où personne ne travaille)

Certaines salles sont ouvertes, les autres sont en rénovation. Les ouvrages ne sont pas encore disponibles à l'emprunt.

Bushmills, Académicien royal.

Il retourna netoyer les livres et mettre dans son bureau ceux qui necessitaient une rénovation.

Physalis avait entreprit de se balader dans le Duché quand elle arriva devant l'universté. Elle allait passer son chemin lorsqu'elle remarqua une affiche accrochée sur la porte. Elle s'approcha, lut l'affiche. Elle regarda le cadran solaire accroché sur le mur et vérifia l'heure. Voyant que l'université n'était pas encore fermée elle y entra. Elle monta les étages et chercha partout quelqu'un. Quand elle le trouva enfin elle alla vers lui.

Sire Bushmills ! Vous êtes enfin arrivé? Vous avez fait bon voyage?

L'Académicien se retourna et vit la jeune fille s'approcher de lui, lorsqu'elle arriva à la lumière il la reconnu. Il lui sourit et lui répondit tout en continuant son travail.

Oui j'ai fais bon voyage merci. Il a été un peu rude pour un viel homme comme moi, mais ça a été dans l'ensemble.

Il se tourna vers elle. glissant ses doigts dans sa barbe grise afin de se frotter le menton.

Dis moi Phylis, ça fait combien de temps que l'on ne s'est pas vu? Ah et j'étais venu pour quoi la dernière fois?

Il aimait bien l'appeller Phylis, il trouvait ça plus joli et c'était surtout plus court à prononcer.

Physalis essaya de trouver dans sa mémoire le dernier moment où elle avait rencontré messire Bushmills, après quelques instants de réflection elle prit la parole.

C'était après la mort du père de l'ancien Duc d'Andoran. Le Duc vous avait demandé de venir. Vous aviez eu un rendez-vous avec lui d'ailleurs. Vous aviez beaucoup de livres avec vous ce jour là, vous me les aviez laissé. Je vais pouvoir vous les rendre à présent.

Elle alla s'assoir à une table, elle regarda les nombreuses étagères pleines de poussière.

J'aimerais vous aider à netoyer tous ces livres... Au fait, avez vous apporté l'exemplaire de la Bible que je vous avais demandé? Le mien est en piteux état, je l'avais reçu par une vieille dame, fort aimable, mais il était déjà en mauvais état quand je l'ai eu. J'ai fait ce que j'ai pu pour le préserver, mais ça devient de plus en plus difficile.

Le vieil homme se souvint de cette dernière visite à l'évocation des dires de la jeune femme et sourit.

Oui c'est vrai je m'en souviens très bien. D'ailleurs... il va falloir que je te parle de cette visite... Certains événements réçents font que tu dois être mise au courant. Mais avant...

Il posa le livre qu'il venait d'épousseter à sa place puis sortit quelques instants de la grande bibliothèque. Il revint un peu plus tard après être cherché quelque chose dans son bureau. Il avait à la main un vieux livre en bon état. Il s'approcha de la jeune fille. Il posa le livre devant elle.

Non je n'ai pas oublié tu vois.

Il lui sourit.

La jeune fille sourit et prit le livre.

Merci beaucoup. Je dois y aller. Je reviendrais un autre jour. Au plaisir de vous revoir.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle glissa le livre dans son sac et sortit. Elle n'était pas en retard, mais il ne fallait pas qu'elle tarde.