Ouverture

Constant arriva enfin devant son auberge (*mon auberge*) et la regarda. Après quelques minutes de contemplation et s'être fait l'idée que vraiment, c'était son auberge, il prit le trousseau de clé que le duc lui avait donné, empoigna la plus grosse et l'enfonçant dans la porte, ouvrit l'auberge.
Il entra et observa avec émerveillement la pièce qui s'étendait devant lui. Ce n'était certe pas là qu'on verrait un prince, miais il émanait une chaleur qui mettait le monde entier de bonne humeur.
Après avoir examiné l'auberge dans son integralité, il rengea quelques verres qui trainaient puis revient, près à acceuillir des clients.

Une jeune femme entra. Elle avait l'allure d'une petite bourgoise très sobre. Elle s'approcha du gérant un peu perdue. C'était la première fois qu'elle entrait dans une taverne. Celle ci lui paraissait bien chaleureuse et accueillante.

Excusez moi... Je cherche un endroit où dormir...

La jeune fille avait beaucoup marché pour arriver jusque dans l'auberge. Elle était épuisée et la mort d'un être cher n'arrangait rien. Elle avait les larmes aux yeux.

Constant vit une jeune femme au bord des larmes entrer, lui demandant un endroit où loger. Lui qui avait toujours était d'u caractère plutôt timide, voyant cette demoiselle troublée au plus haut point, prit subitement confiance en lui et s'adressa à elle chaleureusement.

Bonsoir mademoiselle. Je me ferez un plaisir de vous loger dans mon auberge...mais vous me semblez fort faible, vous portez-vous bien?

La jeune femme essaya de contenir sa peine. Elle regarda l'aubergiste qu'elle trouva fort aimable et lui sourit.

Je vais bien merci. C'est juste que je suis fatiguée, affamée. En fait, un ami à moi est mort... Messire si je peux me permettre de vous prévenir... Faites attention, nous entrons dans une ère de terreur. Le Duc a été tué cet après midi....

Constant regarda avec compassion la jeune femme avec l'irrepressible envie de lui venir en aide.

N'ayez crainte, mademoiselle, ici vous êtes en sécurité! Cet endroit est sans danger et quel que soit le successeur du duc, je ferais tout mon possible pour qu'il ne vous fasse en rien du mal...

Il rougit de sa propre hardiesse puis balbutia.

Je suis Constant Worthing, pour vous servir...et vous mademoiselle? Oh, excusez-moi! Celà ne me regarde pas après tout...je vais de ce pas vous chercher de quoi vous substanter.

Constant revint vers la jeune femme avec un plat à base de pomme-de-terre assez consistant pour la revigorer. Il déposa son assiette devant elle et lui rapporta du pain.

Bon appétit Mlle Evand. Que désirez-vous boire?

[hrp] heuu y'a une petite erreur non? moi j'veux la jeune fille de 20 ans, pas de 100 ans !>_< [hrp]

[hrp] erreur de perso.

Citation :: La jeune femme sourit en le voyant rougir. Il était si gentil. Elle le rattrappa par le bras.
Moi c'est Physalis Evand.
Elle le lacha et le laissa aller chercher à manger. Elle en profita pour aller s'assoir aprèsavoir posé sa petite malle près d'elle.

dsl^^[/hrp]

La jeune fille regarda l'aubergiste.

De l'eau suffira, s'il vous plait.

Le jeune homme s'empressa de rapporter une cruche d'eau et un verre à la demoiselle et la servit. Ceci étant fait, il se plaça derrière le comptoire et observa la jeune femme d'un air rêveur, détournant les yeux en rougissant chaque fois qu'elle le surprenait.

La jeune femme mangeait sans bruit. Elle levait souvent la tête vers l'aubergiste elle remarqua ses joues rougissantes. Elle sourit rougissant également. Elle finit de manger puis se leva. Elle s'approcha du jeune homme. Elle avait reprit sa valise.

Serait-ce possible de poser mes affaires dans ma chambre et deme reposer un peu?

Constant lui répondit en bafouillant.

B..bien sûr, suivez-moi.

Il lui prit la valise des mains maladroitement.

Laissez-moi porter ça...

Physalis le laissa prendre la valise. Elle ne savait pas vraiment coment se comporter, elle avait toujours vécu au milieu de nobles. Elle trouvait qu'ils n'étaient que des personnes superficielles juste bonnes à se cacher derrière leurs richesses pour la plus part. Physalis aimait la simplicité de la vie qu'elle devait à présent mener. mais le futur inconnu vers lequel elle tendait lui faisait peur. Mais elle se devait d'être forte c'était son destin elle ne pouvait pas passer à côté seulement elle ne savait pas de quoi il s'agissait.

D'accord.

Elle le suivit. Elle le voyait perturbé par sa présence mais ne savait que faire pour qu'il revienne à son état normal. Elle espérait qu'avec le temps il serait moins timide.