Salle Principal

Après avoir quitté Physalis, Constant avait diné et se tenait à présent devant l'âtre du feu, pensant à sa première journée dans ce qui était à présent sa ville. Plusieurs fois il essaya de penser à ce qu'il allait faire le lendemain, en vain ; ses pensées s'acheminaient automatiquement vers la jeune demoiselle qu'il venait d'accueillir dans son auberge. Il faut dire que Constant, était le fils d'un pauvre menuisier de village et devant l'aider, n'avait jamais eu l'occasion de voir énormément de filles de son âge.
Il s'assit sur un fauteuil et regarda rêveusement le feu.

Constant arriva devant son auberge frigorifié et couvert de neige. Il se hâta d'ouvrir la porte et de renter, après quoi il alluma un feu et des bougies. Ceci fait, il s'installa dans un fauteuil, attendant des clients quelconques.

Le carosse royal s'arrêta après être pénétré dans la ville devant la ravisante auberge. Un jeune homme descendit de son cheval, et le laissa sous la surveillance d'un des deux gardes à cheval. Il s'aprocha de la maisonée et verifia que l'auberge était ouverte, il vit de la lumière et entra après avoir frappé à la porte. Il referma la porte derrière lui pour ne pas laisser les flocons et le froid entrer. Il parcouru la pièce des yeux et vit un jeune homme. Le prince Varwon le salua.

Bonsoir. La Reyne et moi même cherchon un guide, un serviteur pour nous suivre dans ce Duché durant notre visite. Pouriez-vous être celui-ci ?

Le Prince avait parlé avec la courtoisie due à son rang dans un français simple. Il n'utilisait le vieux françoys qu'en présence de sa tante la Reyne. Il attendit patiement la réponse de l'aubergiste.

Constant s'était levé automatiquement à l'ouverture de la porte. En s'apercevant du titre de son visiteur, il fût tout d'abord interloqué de sa présence dans une auberge tel que la sienne. Il le salua avec les égards dû à son rang puis l'écouta attentivement. Après avoir réfléchit quelques secondes, il se décida.

J'accepte de vous servir de guide, mon Seigneur, et ferait tout mon possible afin de vous contenter. Je puis être disponible dès à présent.

Ravis d'avoir trouvé un guide d'à peu près son âge il esquissa un sourire.

Parfait. Il se fait tard, nous n'allons pas aller plus loin. Veuillez préparer votre meilleure chambre pour sa majesté la Reyne, deux pour nos gardes et une pour moi même.

Il commença à partir pur aller chercher la Reyne puis se retourna soudain.

Ah et si vous ne comprenez pas quelques mots prononcés par la Reyne ou moi même, demandez moi je vous traduirais. Ce serait déplacé de demander à la Reyne elle même de s'expliquer alors que c'est une langue que tous devraient connaitre et qui lui tient à cœur. Ceci dit, je vais la chercher. A tout de suite.

Il sortit et alla chercher la Reyne lui faisant rapport de ce qui s'était passé.

Constant s'inclina légèrement puis se précipita vers les chambres afin de les préparer à l'intention des nouveaux arrivants. Ceci fait, il revint vers le prince, quelque peu déboussolé par cette agitation soudaine. Tout d'un coup, la vision de Physalis lui apparut, face à Arthas. *ce monstre...*. Il se ressaisit et s'adressa au jeune homme.

Les chambres sont prêtes mon seigneur. Avez-vous déjà diné?

[HJ] "Le roy est mort, vive le roy!!" hum, désolée, ça m'a échappé ^^ et sinon, gare à toi Arthas ou encore Sephiroth (et autre maire richissime) ! Ne crois pas que ta bonne fortune sera éternelle en ce forum! [HJ/]

Les deux soldats entrèrent puis allèrent se coucher. La reyne entra et alla dans la chambre qui lui était réservée accompagnée par le prince. Varwon retourna auprès du jeune homme. Il prit un fauteuil auprès de la cheminée et s'y installa. Il posa son épée dans son fourreau près de lui, laissant sa cape accrochée à un porte manteau.

Nous nous sommes arrêtés en route avant d'entrer dans le Duché pour manger.

L'homme regarda les flammes valser dans la cheminée.

J'ai croisé une chambre occupée en menant la Reyne à sa chambre. Mais elle semblait vide. La personne qui y loge n'est pas rentrée? Intrigué je me suis permis d'entrer. Cette personne a très peu d'affaires. A peine un panier avec le nécessaire et une cassette étrange...

Il faisait tourner entre ses mains le petit coffre qu'il avait gardé avec lui.

La personne a qui il appartient doit être de grande noblesse ou alors elle l'a volé. La deuxième proposition me semble plus juste. Cela parait bizarre qu'un noble devienne vagabond, à moins qu'il ne se passe ici des choses étranges. Qu'en pensez-vous?

Un homme arriva à cheval à l'auberge , suivi par deux chevaliers . Il frappa à la porte , il était tard mais le bruit sur la porte ne pouvais pas réveiller la Reyne . Il dit d'une voix militaire :

"Ouvrez au nom du Duc !"

Il avait reçu une mission officielle de son Seigneur : Il devait assuré la protection du Prince et de La Reyne . Les deux cavaliers ne descendirent pas de cheval . Le capitaine était en armure , seul une cape et un collier marquait son appartenance à l'élite . Il réfléchissait en attendant au moyen de protèger une Reyne et un Prince Héritier, avec seulement quatres soldats (les espions d'Arthas avaient vu ceux ci lors du franchissement de la porte .) . Mais le Seigneur avait prévu une escorte plus importante à, l'arrivé ... Il y eu un bruit à l'interieur et le loquet bougea .

En face du prince Varwon, Constant l'avait écouté attentivement et s'apprêtait à lui répondre lorsqu'il entendit toquer à sa porte.

Permettez que j'ouvre, mon seigneur, cela me parait urgent. Je me permettrais toutefois de vous signaler l'arrivée brutal d'un nouveau duc ici qui terrorise tous les habitants...

Il se leva et ouvrit la porte précautionneusement afin de ne réveiller personne. Ceci fait, apparu à ses yeux un chevalier de l'élite d'Arthas. Réprouvant une mine de dégout, il accueillit le nouveau venu avec un ton des plus froid.

Bonsoir. Que venez-vous faire ici aussi tard dans la nuit, chevalier?

Le capitaine feint d'ignorer le dégout de l'homme qui lui ouvrait et le salua au contraire chaleureusement . Il ne comprenait pas cette haine que les gens éprouvait poiur lui ... Il n'obéissait qu'au Ordre , peut importe qu'il fasse partie de l'élite ou non ... Il adressa la parole au jeune tenancier et lui dit de sa voix chaleureuse :

"Je suis envoyé par le Seigneur Arthas pour veillez à la sécurité de ses hôtes et pour les guidé . Ce sont mes ordres , mes attribution , mon honneur !"

Il avait dit cela car il était fier d'avoir été choisit , même s'il ne comprenait pas pourquoi lui . Les deux autres chevalier restèrent de marbre .

Le prince regardait toujours la cheminée quand Constant parla avec le capitaine. Il entendit la réponse de ce dernier. Il se leva lentement, sans se presser et déclara:

Parfait. Plus on sera mieux ce sera. Mais pour l'heure, allons nous reposer.

Le prince récupéra sa cape et son épée chaudement installée dans son fourreau. Il salua Constant et remonta dans sa chambre le coffret dans ses mains.

Malgré sa forte envie de rire en entendant parler le chevalier, Constant se maitrisa et adopta une mine impassible. * "Ce sont mes ordres , mes attribution , mon honneur !". C'est d'un ridicule...*
Il salua à son tour le prince qui s'en allait dans sa chambre et se retourna à nouveau vers le capitaine.

J'imagine que vous allez rester éveillé afin de surveiller les environs, n'est-ce pas?

Il lui lança un regard glacé.

Je vais donc fermer la porte de l'auberge pour plus de sécurité et aller moi-même me reposer dans ma chambre. En cas de besoin, il vous suffira donc de taper discrètement à la porte de l'auberge, j'ai le sommeil très léger.

Il ouvrit la porte dans un grand geste pour signifier au chevalier de sortir.

Passez une bonne nuit, chevalier.

[HJ] je sais pas vous, mais les réplique manquant de naturel j'en ai un peu marre donc si on pouvait en revenir à des dialogues moins redondants , ça serait pas mal, isn't it? (alors à éviter les notions pleines d'honneur, etc..'fin, vous avez compris par l'intermédiaire de Constant hein...) [HJ/]

Le capitaine regarda le jeune homme avec un sourire amusé . Il répliqua avec tact mais fermeté :

"Mes chevaliers surveille les alentour , moi je reste ici !"

Il s'assit dans un des fauteuil de la grande salle , l'épée sur les genoux .

Constant regarda le nuisible avec agacement s'installer sans la moindre gène près de la cheminée. *Qu'il crève sur son fumier et que la peste s'y mette! Conformément à ce que l'on dit des soldats, il sent le crottin à plein nez! Il faudra que je pense à engager quelqu'un qui puisse s'occuper du ménage...*

Fort bien, chevalier! Je m'en vais tout de même me reposer. Et tâchez de ne pas trop salir la salle, vos bottes sont pleines de terres.

La neige tombait de plus en plus. Elle avait recouvert le sol d'un tapis blanc assombri par la nuit. N'ayant nul part où dormir comme elle venait d'arriver dans ce village, elle chercha une auberge. Elle s'engagea dans la grande rue et apperçut une batisse encore allumée avec une pencarte affichant "Auberge de Worthing". Elle s'avança et frappa à la porte, espérant que le propriétaire deigne encore l'accepter à une heure si tardive...

Constant s'apprêtait à refermer la porte de sa chambre derrière lui lorsqu'il entendit frapper. Voyant le chevalier esquisser un geste vers son épée poser sur ses genoux, il le fusilla du regard et lui dit d'un ton glacial:

Ce n'est pas la peine d'être alarmé pour si peu, voudriez-vous faire fuir mes clients? Je suis encore maitre dans mon auberge si je ne m'abuse.

Il se dirigea d'un pas vif vers l'entrée et ouvrit la porte pour voir apparaitre à ses yeux Hortense.

Madame, votre présence ici m'honore! Entrez bien vite, la neige et le froid risque de vous rendre malade.

Il se pencha subrepticement vers elle et lui murmura dans un souffle à l'oreille:

Attention, l'homme assis au coin du feu est un sbire d'Arthas...

Il referma la porte derrière Hortense.

Dormirez-vous ici?

Il y avait des gardes qui rodaient autour de l'auberge. Elle se demandait bien ce qui pouvait se passer. Soudain la porte s'ouvrit pour laisser apparaitre le jeune homme de tout à l'heure.

"Bonsoir..."

Il fit une accolable digne d'un Prince. Elle n'était pas abituée à tant de cérémonie. Cependant elle le remercia comme il se doit et s'avança dans la salle chauffée d'un unique feu de cheminée. Elle jeta un coup d'oeil vers le garde affalé dans le fauteil et reveint vers l'aubergiste.

"Je ne vous derrange pas, j'espère ? Je suis vraiment désolée de venir si tard, seulement je n'ai nul part où dormir... Vous resterait-il une chambre ?"

Elle était encore couverte d'une neige qui fondait petit à petit avec la chaleur.

"Et puis, tenez ! Avant que j'oublie..."

Elle quitta la veste qu'il lui avait aimablement prêtée plus tôt dans la soirée et la lui tendit d'une main tremblante de froid.

Constant prit la veste que lui tendait la jeune femme et la jeta lestement sur une chaise à proximité.

Vous avez de la chance,il m'en reste encore une...mais, il me semble que - et j'en rougirais presque de honte- je ne me suis pas encore présenté. Je suis Constant Worthing. Et vous...?

Tout en lui parlant, il l'avait mené vers une chambre encore vide. Il déverrouilla la serrure et ouvrit en grand la porte, faisant place à une pièce spacieuse pourvu d'un lit à baldaquin et d'un poële.

Hortense suivit Constant jusque devant le porte.

"Je vous remercie, Constant. A mon tour de me présenter je crois : Hortense. Hortense de Sargans."

Elle lui sourit et entra dans la pièce. Le lit à baldaquins était magnifique. Elle se retourna vers Constant.

"J'imagine que vous devez être fatigué alors je ne vais pas vous derranger plus longtemps. Je vous en remercie encore de m'accueillir si tard..."

L'aube ne s'était toujours pas levée lorsque le Prince Varwon descendit dans la grande salle. Le feu dans la cheminée était devenu un petit tas de cendres à peine tiède. La jeune femme et l'aubergiste étaient partis se coucher. Le chevalier était toujours là et le regarda lorsqu'il entra dans la pièce. Il s'approcha de lui et lui expliqua la journée.

Bonjour. Nous partirons après le petit déjeuner. Nous irons d'abord à l'université rendre visite à un ami puis nous irons à la messe de l'église. Nous aurions pu aller à celle de la cathédrale, mais la Reyne a déclarer vouloir visiter la petite église de ce village. Nous irons ensuite déjeuner chez le Duc. Pourriez vous vous charger de trouver quelqu'un pour l'informer de notre venue?

Sans attendre de réponse le Prince alla se poser dans un fauteuil attendant le réveil de l'aubergiste afin que celui-ci prépare le petit déjeuner. La Reyne se réveillerai vers huit heures et descendrait une demi heure plus tard. Varwon savait que si le petit déjeuner n'était pas prêt lorsqu'elle descendrait, elle se mettrait en colère. Il regarda par la fenêtre et vit le soleil pointer le bout de son nez. Il regarda la porte s'attendant à se qu'elle s'ouvre à tout moment.

Le soldat s'inclina devant le prince et sortit à la porte . Il fut surpris de voir une dizaine de garde au lieu des deux qu'il avait le soir avant . Il fit un signe à l'un d'eux d'approcher . Il leur demanda les raison de leur présence . L'ordre avait été donné d'augmenter les effectif de protection . Il lui dit donc d'aller prévenir Arthas du programme royal . Le chevalier partie au galop . Le capitaine observa donc l'effectif : Quinze soldats , plus que ce qu'il n'avait jamais commander . Un Jeune noble se trouvait parmi eux , un des chevaliers personnel d'Arthas . Il le salua et revint pres du Prince :

"Nous sommes prêt mon Prince !"

Après une courte nuit, Constant entra dans la salle où se trouvait, à sa grande surprise, le prince Varwon, déjà réveillé. Il le salua puis prépara un petit déjeuner plus gros que n'y parait le nom. Le garde se réveilla à son tour. *Toujours aussi pathétique dans son patriotisme à ce que je vois...* . Voulant échapper à la vision de ce spectacle affligeant, Constant s'empara d'un tisonnier et raviva le feu consciencieusement.

Le Prince regarda le soldat revenir et hocha la tête. Puis il regarda le tavernier entrer et lui sourit.

Bonjour Sire Worthing.

La Reine se leva comme l'avait prédit le Prince, se prépara, demanda à ce que l'on fasse ses valises puis descendit dans la salle principale. Elle salua les presonnes présentes et alla prendre son petit déjeuner avec le Prince. Elle proposa gentiment à l'aubergiste de se joindre à eux.

Sire worthing, vous pouvez venir prendre vostre petit déjeuner avec nous si vous le souhaitez.

Le Prince sourit pour encourager le jeune homme.

Lorsque nous aurons terminé vous nous conduirez à l'université.

Constant, flatté, s'inclina légèrement puis répondit:

Je vous remercie votre majesté, mais j'ai déjà déjeuné.

Ils finirent de déjeuner puis sortirent. Leurs chevaux étaient déjà prêts comme ils l'avaient ordonné que ce fut, un peu plus tôt dans la matinée. Ils montèrent sur leurs chevaux et partirent, Constant à leur suite.

[hj]tu es avec nous maintenant. surveille bien le moment où on aura besoin de toi.[/hj]