Le duc d’Andoran arrêta son cheval devant la mairie. Un écuyer arriva aux devants du duc. Il prit le cheval en main et l’emmena dans l’écurie de la mairie. Il prit un soin tout particulier à s’occuper du magnifique cheval du Duc. C’est en tant que Maire que le Duc entra dans la mairie. Il se dirigea dans son bureau, avec pour objectif de mettre ses dossiers à jours, tout comme les grilles de prix de vente et de salaire présentées sur des tableaux accessibles dans le hall sur le tableau d’affichage. Le maire ouvrit son bureau fermé à clé. La clé était en bronze et peu ouvragée, elle était néanmoins grosse et très jolie. La porte en bois de chêne s’ouvrit sans grincement. Le maire fut heureux de constater que l’on avait enfin huilé cette vieille porte. Il entra dans le bureau. Il y avait là des dossiers sur les habitants, des dossiers sur l’évolution de la mairie, le parcours des anciens maires, les actes de constructions de certains édifices et de rénovations de quelques autres. Il y avait également des cartes du Duché dont l’une était affichée sur le mur. Il y avait dans le bureau deux fenêtres surs deux pan de murs adjacents. L’une donnait sur la rue, ainsi le maire pouvait voir les allées et venues des habitants. L’autre donnait sur une charmante place où parfois quelques troubadours venaient donner spectacle dans l’espérance de gagner quelques écus grâce à la bonté des villageois. Le bureau en bois de chêne, joliment ouvragé de courbes était grand et placé au milieu de la pièce. Un fauteuil confortable l’accompagnait. Dans un coin reposait une armure en fer de l’an 1450. Le maire lui jeta un bref regard puis s’approcha de son bureau. Il regarda son agenda et chercha la page du jour. Le 7 Janvier 1468. Il n’avait aucun rendez-vous. Le maire sortit alors une page vierge et commença à réaliser les grilles de prix. Lorsqu’il eut terminé il rédigea les grilles de salaire. Puisqu’il était dans son bureau il en profita pour mettre à jour, les annonces d’emploi. Lorsqu’il eut terminé il posa sa plume dans son magnifique porte plume en or et reboucha l’encrier. Il alla dans un petit cabinet se laver les mains puis revint prestement dans son bureau. Il ramassa son manteau qu’il avait accroché en arrivant sur une patère métallique posée près de la porte. Il s’en revêtit puis sortit du bureau des affiches dans les mains. Il alla dans le hall où se trouvait le tableau des annonces.