La messe du Dimanche

Le soleil se levait peu à peu. On entendait les coqs saluer la journée qui s'anonçait. Le prêtre s'était levé préparé et entrait à présent dans l'église. Il alluma quelques cierges et prépara les lieux pour la messe qui commençait à 10h. Il n'était que 7h, le prêtre avait le temps mais il paressait tourmenté. Il alla prier jusqu'à ce qu'arrivent les premiers paroissiens.

La Reyne, le Prince, l'Académicien et Constant entrèrent dans l'église. Varwon alla inspecter les lieux puis revint s'assoir au près de sa Tante. Les premiers paroissiens étaient déjà installés. Les derniers arrivaient. Il était l'heure. Varwon alla voir le prêtre et lui dit:

Ne vous inquiétez pas de notre présence faites comme vous en avez l'habitude.

Il lui sourit et retourna s'asoir.

En ce matin du dernier dimanche de mars, le prêtre allait donner sa messe du dimanche à Kenchy, après avoir cherché partout son assistant, il vit la famille royale presque au complet entrer dans l’église. La sueur commença à couler sur sa peau. Il était stressé. Que faisait-ELLE ici avec LUI ? De vieux souvenir remontèrent à son esprit qu’il effaça d’un froncement de sourcils. Le Prince vint à lui. Apparemment ce n’était qu’une coïncidence. Après tout, ELLE ne savait pas. Il envoya son assistant, qu’il avait enfin rencontré, sonner les cloches.

(((BING)))(((BONG)))(((BING)))((BONG)) (((BING))) (((BONG)))

Il se tenait à l’entrée et saluait toutes les personnes qui passaient. Puis il traversa l’allée centrale et se tint devant la foule.

Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien et que vous avez passé une bonne semaine. Nous voilà tous réunis pour la messe sacrée du dimanche, mais je vous invite à vous rendre aussi souvent que possible au confessionnal de notre église afin de regagner le droit chemin et d’être en paix avec vous-même.
Aujourd’hui, je vais vous lire un extrait du livre des vertus. Nous allons commencer notre voyage de la création de la Terre par Dieu, par le livre des vertus.

Citation :: « Au commencement, il n’y avait que Dieu.

Il n’y avait encore ni matière, ni énergie, ni mouvement. Il n’y avait même pas le vide, comme celui qui aujourd’hui sépare le monde des étoiles, car même le vide est quelque chose. Non, ce qui Le composait alors, c’était le Néant. Cela ne se définit pas comme l’absence de toute chose car, lorsque l’on dit de quelque chose qu’il est absent, nous avons conscience de la possibilité de son existence. Le Néant, c’est lorsque même l’idée de l’existence est impossible. Sauf pour Dieu.

Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.

Dieu est la Matière Première à partir de laquelle tout est créé. La matière, l’énergie, le mouvement et le temps sont eux-mêmes composés de Lui. Ceci fait que tout ce qui existe, ainsi que le Néant lui-même, fait partie de Lui. Il est aussi le Créateur de toutes choses. C’est Lui qui crée tout ce qui existe et lui donne sa forme et son contenu. Il est enfin le Très Haut, car Il est la cause même de l’existence de toutes choses, y compris du Néant.

De ce fait, Dieu sait tout, car le savoir même fait partie de Lui, est créé par Lui et trouve sa cause en Lui. On dit ainsi qu’Il est omniscient. De plus, Il est partout car, aussi loin que l’on aille, on se trouve toujours en Lui. On le qualifie donc d’omniprésent. Enfin, Il peut agir partout car, étant partout et sachant tout, rien ne peut entraver Son action.

Dieu pensa et un point minuscule apparut. Ainsi, par la création de cet unique minuscule point, Il venait de faire disparaître le Néant. Dorénavant, Il serait composé de l’Existence et du vide, mais plus du Néant. Il décida de nommer ce point minuscule “univers” et le fit exploser en une myriade d’étoiles, qui vinrent peupler le vide. Jamais plus, elles ne cessèrent de resplendir au firmament céleste.

Alors Dieu créa les deux mouvements: les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il créa également les quatre éléments. Le plus lourd était la terre. Puis venaient l’eau, le vent et le feu. Il les disposa dans l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. La terre se trouvait donc au centre. Elle fut recouverte par l’eau, elle-même recouverte par l’air. Enfin, le plus léger des éléments, le feu, vint couvrir le tout.

Cette boule de matière, Dieu la nomma Monde. Afin que mouvement se fasse, Il entreprit de défaire l’ordre hiérarchique des éléments. Il plaça le feu au centre de la terre et l’eau dans le ciel, au-dessus de l’air. Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. Dieu se plaisait à voir comment Sa création se mouvait pour correspondre à l’ordre hiérarchique de leur pesanteur. »

Je retiendrais votre attention sur une seule chose. « Les éléments bougeaient, alternant ordre et désordre, retournant systématiquement du désordre à l’ordre. » Comme les éléments notre vie est faite d’ordres et de désordres ou plus communément appelés, de « haut et de bas », de « joies et de peines ». Lorsque l’on est prit dans une phase de désordre il ne faut pas désespérer. Un élément extérieur viendra toujours perturber ce désordre afin de ramener l’ordre. Toute fois il faut garder à l’esprit que cet élément extérieur peut également amener plus de désordre. C’est pour cela qu’il faut garder espoir et prier, afin que Dieu nous aide à nous ramener dans une phase d’ordre. Il parait clair que sans intervention extérieur les choses stagneront ou empireront. Prenez pour exemple la chambre d’un de nos enfants. Elle ne devient rangée que lorsque l’un des parents ne demande à ce qu’elle soit rangée. Dans cet exemple les parents sont les intervenants extérieurs. On remarque sans problème que sans eux, la chambre ne fait que devenir de plus en plus désordonnée. Mais rassurez-vous tout est redondant, et l’ordre finit toujours par revenir.

Maintenant, nous allons tous ensemble chanter pour proclamer notre foi.

Ils chantèrent. Une petite fille vint devant l’hôtel et chanta pour guider les paroissiens, dans la lecture des chants et dans la mélodie. Le prêtre ouvrit les bras face à l’assemblée avec enthousiasme et annonça d’une voix forte et claire.

Communions donc ensemble, mes amis.

Le prêtre marcha doucement et vint se placer derrière l’autel. Il prit du pain et du vin, but une gorgée de vin et vint devant les fidèles. Il invita les paroissiens et paroissiennes à venir partager le pain de l’amitié Chrétienne.

Je vous bénis au nom du Père du Christ et du saint esprit. Amen.

Allez dans l’Amitié chrétienne !!!

Les paroissiens partirent ainsi que la famille royale. Le prêtre ferma les portes de l’église et alla préparer son déjeuner.