Le dîner

De peur d'être en retard Hortense arriva au château du Seigneur Arthas avec un peu d'avance.

Physalis, arriva peu après Hortense serrant contre elle son sac qui contenait le livre qu'elle venait d'être allée chercher. Elle appréhandait ce moment, et espérait qu'il ne serait pas trop long.

Le Seigneur s'avança au travers de la salle jusqu'à son trône de fer au centre de la table . Il était suivit par son fils et son capitaine des gardes . Il jetta un oeil amusé sur la foule de nobles rassemblés . Ils étaient tous là , debout , attendant , silencieux . Il jetta un sourire , enfin un simili de sourire à Physalis et il ecarta les bras :

"Bienvenue à tous ! Noblesse d'Andoran . Vous êtes ici pour partager le repas de la paix entre nous . Je serais le Seigneur qui vous aidera à obtenir plus de pouvoir que vous n'en espérez . Je tiens à vous annoncer deux grandes nouvelles : La reine viendra séant prochainement et nous lui feront le plus merveilleux des accueil ! Ensuite , dans la même période j'utiliserai mon droit séculier pour déclaré mon mariage avec Physalis D'ANDORAN ! Le festin est ouvert !"

La viande était servie déjà et certains nobles en dégustaien férocement sous l'oeil torve du Duc . Il se pencha vers Physalis qui était placé à sa droite et qui n'avait toujours pas réagit :

"Vous n'avez pas le choix , ils seraient tous contrit de se voir massacré par votre faute ... Le mariage se fera sous l'égide royale ... Vous n'avez pas le choix .Mademoiselle d'Andoran!

Puis il s'attaqua au morceaux de chair éparpillé dans son assiette tout en observant les gardes qui étaient postés partout .

Sephiroth suivit son père dans la salle et alla s'asseoir dans son siège à sa gauche , Physalis se trouvait à droite de son père ce qui n'augurait rien de bon et quand le discours fut finit il resta bloqué ... Figé par ce que venait de dire ce monstre ... Il était terrifié ...

La jeune femme ne dit rien. Elle ne touchait pas aux plats posés devant elle. Elle regardait les nobles manger avec colère, ne respectaient ils donc jamais rien? C'était pour cela qu'elle détestait les soirées mondaines, tous n'étaient que des êtres égoistes, éloignés de la religion semblait-il. Elle se tourna vers le Seigneur Arthas.

Je ne vois pas pourquoi je sauverai la vie de cette bande d'égoistes... Enfin bon. Je crain malheureusement devoir repousser la date du mariage. En effet je ne suis pas encore majeure monseigneur, vous avez donc besoin de l'autorisation de mon père, ou plutôt de mon tuteur. Malheureusement pour vous, vous l'avez tué il y a peu, un autre le remplace, malheureusement je ne sais de qui il s'agit...

La jeune femme, avait l'estomac noué. Elle savait qu'elle ne pourrait y échapper et cela la terrorisait.

Arthas lui fit un sourire horrible , qui reflétait tute sa monstruosité , il parla d'un ton doux et calme , ce qui le rendaitt encore plus horrible :

"Voyons ma chère ne me mentez pas , malgrès ma toute nouvelle accession , mes espions sont déjà partout ... L'académicien que vous êtes allé voir est certes votre tuteur mais vous pouvez choisir seule ... Ce serait ... "

Il se tourna pour la voir bien en face , et jouai avec son couteau :

"Ce serait dommage disais-je qu'il en patisse , un homme si faible , si gentil , si ... humain ! ..."

Il parla ensuite d'une voix extrèmement cruelle et froide :

"Dans trois jour n'oubliez pas ... Peut importe mais vous devrez dire oui ! Sinon je sais ce que je servirai à la reine ... "

La jeune femme sourit malgré elle.

Ce que vous lui servirez? De la viande j'imagine... une belle erreur monseigneur... La Reyne ne vous le pardonnera pas. En tout bien tout honneur, ne servez pas de la viande durant tout le séjour de la Reyne, c'est une fervente crétienne...

Elle fit mine d'être surprise.

Nous avez vous servit de la viande juste pour voir qui était fidèle au tout puissant? C'est ingénieux de votre part messire. A moins que vous n'ayiez oublié que nous somme en plein Carème, qui a commencé il y a deux semaines et demi, c'est à dire le mercredi des cendres et qui se terminera le jour de Pâques. Bien sur vous n'avez pas oublié qu'en cette honnorable période, la tradition est de ne pas manger de viande, ni de graisse animale. Vous le saviez bien sur.

Elle lui sourit.

Donc, si ce n'est pas de la viande que vous vouliez lui servire... Je ne vois pas ce que ça pourait être...

Elle réfléchit, elle même ne savait pas que messire Bushmills était son tuteur. Elle était étonnée, mais comprit alors ce qu'il avait voulu lui dire avant qu'elle ne parte. Toute fois, elle avait envie de voir la Reyne, alors il fallait qu'elle reste en vie et qu'elle sauve la vie des autres du même coup.

Quoiqu'il en soit, je ferais, ce que vous venez de me demander.

Si ça n'était pas elle ça serait surement une autre et elle se devait de protéger cette autre. Elle baissa la tête se tordant les doigts nerveusements. Elle espérait que le diner se terminerai vite, qu'elle puisse trouver un endroit où être tranquille loin de cet homme.

Il sourit avec force et se mit à rire ...

"Non , je ne voulais pas tester leur chrétienneté , je voulais qu'il dévore l'homme qu'il trouvait si BON ! hahahahahahaha!"

Son rire tonitruant emplie la pièce et tous les convives , qui n'avaient rien entendu rièrent aussi , sans comprendre . Il montra des gens qui lui faisaient signe en souriant :

"Regardez ces nobles , aucun ne devrait l'être ... Aucuns guerriers parmi eux ... Il faut leur donner la leçon !"

Il sourit de nouveau .

"Vous devenez raisonnable , bien ! Personne ne me résiste . Je vous confie à la garde de mon fils ... Il devra vous accompagner partout , votre chambre ici est prête !"

Il avait dit tout cela avec un air de puissnce et d'amusement , monstrueux !

Sephiroth avait suivit la discussion , il était totalement abattu . Une si jolie femme , cet ange , dans les mains de ce monstre ! Ce qui le rassurait c'est que le Seigneur lui avait confié ce trésor . Il supposait que la jeune femme allait le détester , car il était mandaté par son boureau mais , lui , voyait le bon côté de l'affaire : Il allait pouvoir la protèger et il pourrait l'approcher ...

Physalis, n'avait pas tellement la possibilité de résister au Seigneur Arthas. Elle devait se sacrifier pour protéger les habitants du Duché. Elle pâlit, en entendant qu'elle devrait vivre ici. Elle voyait alors ce château comme une prison à la laquelle elle devait s'enchainer, pour protéger des inocents qui sans doutes ne sauraient jamais ce qu'elle devai faire pour eux. Toutefois, elle était rassurée qu'il ait choisi son fils pour la surveiller. Sa présence rendrait cet enfer moins amer. Elle se dit tristement qu'un jour prochain elle deviendrait sa belle mère, imaginer ce jour horrible lui donna des nausées. Heureusement elle n'avait rien dans l'estomac, donc rien à régurgiter. Elle pensa que Sephiroth avait surement mieux à faire que de passer son temps à la suivre partout et qu'il devait lui en vouloir de s'être fait attribué cette tâche. Cela lui faisait trop de choses à entendre en une soirée. Elle se retint de répliquer et de crier son désaccord, et réussi difficilement à se persuader qu'il était plus sage de ne pas répliquer. Prise entre rage et nausées, le jeune femme ne se sentait pas de taille pour lutter.

Paysan-Loudier Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/02/2008

Après la mort de l'ancien duc, Pandore (domestique de son état) était entrée au service d'Arthas malgré la peur qu'elle éprouvait en le voyant. Essayant de contrôler ses tremblements avant d'entrer dans la pièce (elle y parvint au bout de 10 secondes, un nouveau record), elle réajusta sa tenue. Ceci fait, elle entra dans la pièce les mains chargées d'un nouveau plat à base de légumes. Elle se dirigea vers la table afin de servir les invités et s'adressa au fils d'Arthas qui se trouvait le plus proche d'elle.

Mon seigneur, voudriez-vous de ce plat?

Sephiroth fixait toujours son père avec ces même yeux flamboyants ... Une servante arriva avec des plats remplient de légumes . Il la regarda attéré avant de lui dire :

"Je n'ai pas très faim . Mais quel est votre nom ? "

Paysan-Loudier Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/02/2008

Etonnée, Pandore s'inclina puis répondit:

Je m'appelle Pandore, monsieur.

Physalis regarda Pandore un instant puis fut prise de vertige, elle s'accrocha discrètement à la table. Ce diner avait assez duré. Depuis quelques instants une migraine l'avait prise et elle ne se sentait plus la force de rester dans la même pièce que le Seigneur Arthas. Evitant son regard, fixant son verre vide, elle lui demanda la permisson de sortir.

Sire, permettez moi je me retirer. Je suis fatiguée, je souhaiterai me reposer.

Les heures passaient et tous ces nobles continuaient à manger commes des porcs et exposaient leurs explois en criant bien fort dans l'espoir que le Seignier les entendent. Elle s'inquiétait pour le garçon qui était certainement encore des les jardins. Elle ne savait même pas qui il était ni comment il pouvait bien s'appeller. Elle n'avait presque rien mangé car l'apétit lui manquait. Peut-être à cause du lieu, ou peut-ètre même à cause des récents événements.
Appercevant quelques personnes partir elle se leva et salua Arthas avant de rejoindre les jardins.

Arthas regarda la jeune comtesse . Il se leva et dit à tous les autres convives :

"Bien , après ce diner qui , j'espère , vous à plus , nous allons nous retirez ."

Il étendit les bras et les portes , furent ouvertes . Il reçu les compliment de certains nobles venant lui louer les qualités de la viande servit . Il acceptait ses louanges avec un sourire horrible . Puis , lorsqu'il furent tous partit il se tourna vers son fils et dit :

"Ramène ma future duchesse à ses appartements ."

Il fit un baise main à Physalis et sortit .

Sephiroth plaignait ses pauvres gens . Il allait poser une question à la jeune servante quand , contre son habitude , le Seigneur décréta la fin du repas . Il lui demanda de ramener sa "duchesse" à ses quartiers . Il s'adressa à la servante et dit :

"Fuyez ce château tant qu'il en est temps ..."

[/i]Puis il se leva et alla jusqu'à Physalis . Il lui dit :[/i]

"Excusez-moi mais je doit suivre les ordres du Seigneur ... Voulez-vous venir avec moi ?"

Physalis ressentit comme un soulagement lorsque le nouveau Duc déclara la fin du repas et se retira. Elle s'arrêta un instant sur ses dernières paroles. Elle n'aimait pas ce titre de Duchesse. Elle ne l'avait jamais été et ne voulait pas le devenir. Elle n'aimait pas qu'on l'appelle ainsi, pourtant tout le monde avait prit cette habitude lorsqu'elle vivait sous la tutelle du Duc d'Andoran. Elle n'aimait pas ce titre car il cachait ce qu'elle était vraiment, une paysane. Elle regarda Sephiroth s'avancer vers elle. Elle lui sourit faiblement et se leva à son tour.

Les ordres sont les ordres...Je vous suis...

Elle s'appuya contre le dossier de sa chaise sans laisser percevoir le vertige qui la prenait.

Sephiroth s'inclina et la fit sortir par un long couloir froid et noir jusqu'une grande pièce aux couleurs obscure , un rouge étrange et sombre . Un lit se trouvait au milieu et il y avait tout le confort . D'horrible peinture de guerre ornaient les murs , des batailles gagné par le Seigneur Arthas . Il lui montra la chambre . Il allait partir mais il restya là , planté .... Comme pétrifié . Il ne savait pas pourquoi , il ne voulait pas la laisser .

Physalis le suivit dans les couloirs elle marchait lentement pour ne pas aller de travers. Elle entra dans la chambre. Elle marcha dans la pièce pour examiner les lieux. Elle s'était attendue à pire. Elle remarqua qu'il était toujours là. Elle alla s'assoir. Elle le regarda longuement. Il ne bougeait pas.

Asseyez-vous, ne restez pas debout.

Elle lui sourit faiblement. Elle était triste. Elle aurait préféré vivre dans une cellule humide, dormir sur un lit de paille en compagnie de rats plutôt que subir ce mariage horrible. Elle était pale, même si Arthas n'était pas là, elle ressentait sa présence à travers l'austérité des lieux.

A quelle doit-on se lever? Faut-il aussi prendre le petit déjeuner avec lui?

Sephiroth sortit, de sa torpeur et regarda la jeune femme avec un sourire , il alla s'asseoir sur un petit trône de pierre qui se trouvait là . Il la regarda et il lui dit de sa voix légère :

"Ne vous inquiètez pas pour le petit déjeuner , il ne déjeune pas ... Mais qu'avez vous fait durant la cérémonie d'hommage pour qu'il en arrive là ? Et pourquoi maintenant ? Qui êtes vous réellement ?"

Il s'aperçut que sa voix avait prit de l'insistance au fur et à mesure des question , et qu'elle était devenue plus triste ... Puis il se rendit compte qu'il venait de l'abreuver de demandes . Il prit une voix désolé :

"Excusez-moi ... "

La jeune femme posa ses mains sur ses bras pour les réchauffer. Elle n'avait rien bu et la soif lui donnait froid. Au fur et à mesure des questions elle baissa la tête. Elle ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait à elle, alors elle ne pouvait pas lui répondre plus que ce qu'elle en savait.

Je n'ai rien fait de spécial durant la cérémonie j'ai juste dit mon nom. Il a deviné que ce n'était pas mon vrai nom. Seulement je crois qu'il se trompe sur mon compte. Je ne suis pas noble! Loin de là. J'ai été abandonnée par une femme en guenilles aux pieds de la cathédrale et le Duc et la Duchesse m'ont recueillie chez eux. J'ai été sous leur tutelle, puis sous celle de mon frère adoptif et maintenant apparemment je suis sous la tutelle d'un académicien royal. Donc voilà je ne comprends pas.

Paysan-Loudier Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/02/2008

Après avoir aidé à débarrasser, Pandore s'était porté volontaire pour s'occuper d'arranger la chambre de la nouvelle venue. Elle frappa donc discrètement à la porte, les bras chargés de drap et d'une bouillotte d'eau chaude.

Physalis autorisa la jeune servante à entrer et fut heureuse de constater qu'il s'agissait de Pandore. Elle la laissa s'affairer et laissa son regard se poser sur son futur beau fils. Elle était triste, anéantie. Elle avait hate de dormir et en même temps, elle voulait rester là immobile à contempler les lieux.

Paysan-Loudier Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/02/2008

Avec le consentement de la futur duchesse, Pandore entra dans la chambre et s'inclina légèrement devant elle et le fils du duc.

Bonsoir, mademoiselle. Ou dois-je vous appeler madame...?

Elle rougit puis, afin de dissimuler sa gène, s'occupa de mettre les nouveaux draps sur le lit à baldaquin et d'y glisser la bouillotte encore brulante. Ceci fait, elle alluma un feu dans la cheminée qu'elle entreprit d'attiser.

Madame, excusez mon insolence, mais, j'ai entendu dire que le Seigneur Arthas allait vous épouser dans trois jours contre votre gré, est-ce bien vrai? Vous devez vous sentir bien seule, ainsi, dans ce château hostile...